Promotion de l’éducation non-violente : GRADEM aux côtés des enfants de Fana

Par L’ Indicateur du Renouveau

Le Groupe de Recherche Action Droits de l’Enfant Mali(GRADEM) a organisé le samedi 10 juillet 2021 une journée de plaidoyer pour la promotion de l’éducation non-violente couplée à l’inauguration de son nouveau local à Fana (bureau régional). La cérémonie d’ouverture était présidée par le sous-préfet de Fana, Mme Traoré Virginie Traoré en présence du directeur exécutif de GRADEM, Antoine Akplogan.

Cette journée de plaidoyer s’inscrit dans le cadre de la réalisation du projet intitulé «Promotion d’initiatives citoyennes de développement durable pour l’accès des enfants à leurs droits en milieu rural défavorisé», du Groupe de Recherche Action Droits de l’Enfant Mali (GRADEM), en partenariat avec le service local de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille (SLPFEF), le Centre d’Animation Pédagogique (CAP) de Fana, les mairies de Guégnéka, Binko, Kéréla et Zan Coulibaly. Ce projet cofinancé par l’ONG internationale Kinderrechte Afrika e.V. la Coopération allemande pour le développement et le GRADEM, intervient dans 43 villages de 4 communes de l’arrondissement de Fana.
Selon le sous-préfet de Fana, Mme Traoré Virginie Traoré, la discipline positive en famille et à l’école consiste à éduquer avec fermeté et bienveillance un enfant sans violence. <<Le parent, le tuteur, l’enseignant, dira-t-elle, doit être admiré par l’enfant, et ne doit pas être craint. Notre rôle de parents, d’éducateurs, d’autorités est, entre autres, de :examiner la législation en vigueur pour promouvoir l’éducation non-violente et garantir l’interdiction de la maltraitance de l’enfant ; conseiller les parents et les professionnels qui s’occupent d’enfants en vue d’abandonner les châtiments corporels en tant que forme de discipline à la maison et en institution ; informer les enfants sur leurs droits, y compris le droit d’être traités avec respect, par le biais de programmes scolaires et des médias ; effectuer des recherches visant à mieux comprendre l’ampleur et la nature de la pratique des châtiments corporels, ainsi qu’à identifier les groupes d’enfants qui y sont particulièrement exposés ».
Le directeur exécutif de GRADEM, Antoine AKPLOGAN dira que Antoine Akplokgan, la raison d’être du GRADEM est « le développement d’un environnement plus protecteur des droits de l’enfant » article 4 de ses statuts.
Cette mission passe, selon lui, par « le renforcement des capacités en droit de l’enfant des personnes engagées au service de la protection, de la croissance et de l’éducation des enfants ; l’information et la sensibilisation de la société sur les droits de l’enfant ; la réalisation des actions de plaidoyer pour les enfants dont les droits fondamentaux ne sont pas respectés ».
Ces dernières années, a-t-il souligné, nous avons travaillé dur et avons produit ensemble un manuel sur les droits de l’enfant, qui transcrit l’esprit des textes dans nos langues locales avec des illustrations en proverbes.
<< L’heure est de veiller à la mise en pratique des connaissances acquises….. Il incombe à chacun de nous de veiller à accomplir ses responsabilités de parents, d’autorités, de leaders pour que les enfants aient la plénitude de leurs droits fondamentaux. Il s’agit, de développer la parentalité positive, la discipline positive à l’école, évitant d’infliger des situations de maltraitance aux enfants. La peur, la discrimination, la violence, ne sont pas des références à transmettre à un enfant », a-t-il conseillé.
Le projet a permis la construction du siège du bureau local de GRADEM à Fana à hauteur de 16 050 000 F CFA, l’Association Cœur au Mali contribuera 13 745 000 F CFA pour l’adduction d’eau (forage), la source d’Energie solaire et l’équipe du bureau en matériel de travail et GRADEM a acheté les parcelles et l’aménagement de la cours et complément du forage pour 3 650 000 FCFA.

A. Diamouténé

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